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Dans la léthargie, l'Esprit peut-il se séparer entièrement du corps, de
manière à donner à celui-ci toutes les apparences de la mort et y
revenir ensuite ?
« Dans la léthargie, le corps n'est pas mort,
puisqu'il y a des fonctions qui s'accomplissent ; la vitalité y est à
l'état latent, comme dans la chrysalide, mais elle n'est point anéantie ;
or, l'Esprit est uni au corps tant que celui-ci vit ; une fois les
liens rompus par la mort réelle et la
désagrégation des organes, la séparation est complète et l'Esprit n'y
revient plus. Quand un homme qui a les apparences de la mort revient à
la vie, c'est que la mort n'était pas complète. »