774. Il y a des personnes
qui infèrent de l'abandon des petits des animaux par leurs parents que,
chez l'homme, les liens de famille ne sont qu'un résultat des moeurs
sociales et non une loi de nature ; qu'en devons-nous penser ?
«
L'homme a une autre destinée que les animaux ; pourquoi donc toujours
vouloir l'assimiler à eux ? Chez lui, il y a autre chose que des besoins
physiques : il y a la nécessité du progrès ; les liens sociaux sont
nécessaires au progrès, et les liens de famille resserrent les liens
sociaux : voilà pourquoi les liens de famille sont une loi de nature.
Dieu a voulu que les hommes apprissent ainsi à s'aimer comme des frères.
» (205).