857. Il y a des hommes qui
affrontent les périls des combats avec cette persuasion que leur heure
n'est pas venue ; y a-t-il quelque chose de fondé dans cette confiance ?
« Très souvent l'homme a le pressentiment de sa fin, comme il peut
avoir celui qu'il ne mourra pas encore. Ce pressentiment lui vient de
ses Esprits protecteurs qui veulent l'avertir de se tenir prêt à partir,
ou qui relèvent son courage dans les moments où il lui est le plus
nécessaire. Il peut lui venir encore de l'intuition qu'il a de
l'existence qu'il a choisie, ou de la mission qu'il a acceptée, et qu'il
sait devoir accomplir. » (411-522).