852. Il y a des gens qu'une
fatalité semble poursuivre indépendamment de leur manière d'agir ; le
malheur n'est-il pas dans leur destinée ?
« Ce sont peut-être
des épreuves qu'ils doivent subir et qu'ils ont choisies ; mais encore
une fois vous mettez sur le compte de la destinée ce qui n'est le plus
souvent que la conséquence de votre propre faute. Dans les maux qui
t'affligent, tâche que ta conscience soit pure et tu seras à moitié
consolé. »
Les idées justes ou fausses que nous nous
faisons des choses nous font réussir ou échouer selon notre caractère
et notre position sociale. Nous trouvons plus simple et moins humiliant
pour notre amour-propre d'attribuer nos échecs au sort ou à la destinée
qu'à notre propre faute. Si l'influence des Esprits y contribue
quelquefois, nous pouvons toujours nous soustraire à cette influence en
repoussant les idées qu'ils nous suggèrent, quand elles sont mauvaises.