590. N'y a-t-il pas dans les
plantes, comme dans les animaux, un instinct de conservation qui les
porte à rechercher ce qui peut leur être utile et à fuir ce qui peut
leur nuire ?
« C'est, si l'on veut, une sorte d'instinct : cela
dépend de l'extension que l'on donne à ce mot ; mais il est purement
mécanique. Lorsque, dans les opérations de chimie, vous voyez deux corps
se réunir, c'est qu'ils se conviennent, c'est-à-dire qu'il y a entre
eux de l'affinité ; vous n'appelez pas cela de l'instinct. »