Vous êtes ici:
    Le Livre des Esprits > LIVRE QUATRIÈME — ESPERANCES ET CONSOLATIONS > CHAPITRE I — PEINES ET JOUISSANCES TERRESTRES > Bonheur et malheur relatifs > 930
930. Il est évident 
que sans les préjugés sociaux par lesquels on se laisse dominer, on 
trouverait toujours un travail quelconque qui pût aider à vivre, dût-on 
déroger de sa position ; mais parmi les gens qui n'ont point de 
préjugés, ou qui les mettent de côté, il en est qui sont dans 
l'impossibilité de subvenir à leurs besoins, par suite de maladies ou 
autres causes indépendantes de leur volonté.
« Dans une société organisée selon la loi du Christ, personne ne doit mourir de faim. »
   
Avec une organisation sociale sage et prévoyante, l'homme ne peut manquer du nécessaire que par sa faute ; mais ses fautes mêmes sont souvent le résultat du milieu où il se trouve placé. Lorsque l'homme pratiquera la loi de Dieu, il aura un ordre social fondé sur la justice et la solidarité, et lui-même aussi sera meilleur. (793).
    « Dans une société organisée selon la loi du Christ, personne ne doit mourir de faim. »
Avec une organisation sociale sage et prévoyante, l'homme ne peut manquer du nécessaire que par sa faute ; mais ses fautes mêmes sont souvent le résultat du milieu où il se trouve placé. Lorsque l'homme pratiquera la loi de Dieu, il aura un ordre social fondé sur la justice et la solidarité, et lui-même aussi sera meilleur. (793).