350. L'Esprit une fois uni
au corps de l'enfant, et alors qu'il n'y a plus à s'en dédire,
regrette-t-il quelquefois le choix qu'il a fait ?
« Veux-tu
dire si, comme homme, il se plaint de la vie qu'il a ? S'il la voudrait
autre ? Oui ; s'il regrette le choix qu'il a fait ? Non ; il ne sait pas
qu'il l'a choisie. L'Esprit, une fois incarné, ne peut regretter un
choix dont il n'a pas conscience ; mais il peut trouver la charge trop
lourde, et s'il la croit au-dessus de ses forces, c'est alors qu'il a
recours au suicide. »