- Mais les victimes de ces fléaux n'en sont pas moins des victimes ?
« Si l'on considérait la vie pour ce qu'elle est, et combien elle est
peu de chose par rapport à l'infini, on y attacherait moins
d'importance. Ces victimes trouveront dans une autre existence une large
compensation à leurs souffrances si elles savent les supporter sans
murmure. »
Que la mort arrive par un fléau ou par
une cause ordinaire, il n'en faut pas moins mourir quand l'heure du
départ a sonné ; la seule différence est qu'il en part un plus grand
nombre à la fois.
Si nous pouvions nous élever par la pensée de
manière à dominer l'humanité et à l'embrasser tout entière, ces fléaux
si terribles ne nous paraîtraient plus que des orages passagers dans la
destinée du monde.